AES : une nouvelle instance s’annonce

L’AES (Alliance des États du Sahel) se veut être une association forte avec les atouts nécessaires. À cet effet, une instance sous tutelle sera créée dans les jours à venir afin de rendre plus performante et résiliente l’alliance. Il s’agit entre autres de l’organe judiciaire.
AES, pourquoi une instance juridique ?
L’AES a pris une nouvelle dimension depuis le départ de pays membres (Niger, Mali et Burkina Faso) de la CEDEAO en avril 2025. Pour exercer de façon légale, légitime avec une indépendance, ladite association se donne les moyens de sa vision. Quelques jours après le lancement de la Banque Confédérale d’Investissement et de Développement (BCID), c’est le tour de l’instance juridique de voir le jour.
En prélude à la toute première conférence des ministres de la Justice de l’Alliance des États du Sahel (AES), une séance préparatoire a eu lieu ce mardi 27 mai 2025. À l’issue de cette assise préparatoire entre les ministres de la justice des trois pays membres, il a été décidé de la création d’une instance juridique pour l’association. Mamoudou Kassogué, ministre de la justice du Mali, a souligné l’importance d’avoir cette instance propre à l’Alliance.
Pour lui, cela va permettre une harmonisation des cadres juridiques à l’étape nationale mais également assurer de façon solide la lutte contre la criminalité transfrontalière. C’est n’est point un secret pour personne que l’Afrique en général et les pays de l’AES en particulier sont confrontés à des phénomènes de terrorisme, le trafic de drogue et la traite des êtres humains. La conférence des ministres de la justice est prévue à Bamako le 29 et 30 mai 2025. L’instance
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