La désinformation : comprendre et éviter de tomber dans les pièges  

La multiplication des sources d’information, ne saurait inciter les médias à baisser les bras dans la vérification des faits. L’information proposée par le Journaliste, doit rester toujours rigoureuse et précise. Pour qu’elle soit rigoureuse, l’information ne doit pas être truquée sinon, elle sera assimilée à une désinformation, ou un fake new. 

Selon les spécialistes, un fake new est une information qui est « délibérément fausse ou trompeuse ». Elle est souvent employée, pour manipuler ou influencer l’opinion sur un sujet de société bien precis.  Avec le développement de l’Intelligence artificielle et la rapidité des informations sur les réseaux sociaux, plusieurs sujets sérieux de l’actualité nationale ou internationale sont détournés à des fins de propagande ou d’humour.     

L’une des techniques de manipulation la plus répandue aujourd’hui, reste le deepfake.  Cette technique permet grâce à l’IA, de superposer des parties d’images, des vidéos ou des fichiers audio existants sur d’autres fichiers. Cette superposition permet ainsi, de changer le visage d’une personne sur une vidéo, ou de reproduire sa voix pour lui faire dire des choses inventées par l’auteur de la manipulation. 

L’une des désinformations qui est restée célèbre à cause du nombre de partage, concerne le Covid-19. Selon l’information combattue par l’ONU, les personnes âgées et les personnes souffrant de maladies préexistantes sont plus susceptibles de tomber gravement malades à cause de ce virus. Cependant, de plus en plus de jeunes ont été hospitalisés pour des formes sévères d’infection au Covid-19. Aussi, selon toujours l’ONU, « un porteur sain de la maladie, quel que soit son âge, peut contaminer des personnes plus fragiles ».  

Comment éviter les pièges de la désinformation ? 

Il est toujours nécessaire de savoir, que ce n’est pas parce qu’une chose est dite et répétée plusieurs fois, qu’elle devient de facto une vérité absolue. Le même principe vaut également pour l’utilisation des réseaux sociaux. Ainsi, ce n’est pas parce qu’une information est partagée par plusieurs personnes sur les réseaux sociaux, qu’elle devient une vérité.   

Il est parfois très simple, de détecter une désinformation. Il y a certains indices qui accompagnent celles-ci, et qui permettent souvent de réveiller des soupçons, et de mettre en garde. Les informations truquées, prennent la forme « d’une révélation explosive ou exclusive ».  Si le fait relayé en lui-même, est « trop beau pour être vrai », ou devenu viral sur les réseaux sociaux, on doit s’en méfier car, il risque d’alimenter les théories du complot. 

Lorsqu’une information n’est pas basée sur une source fiable, la vigilance s’impose. Dans ce cas, on doit s’abstenir de publier une telle information, ou de la partager sur les réseaux sociaux. L’objectif recherché par certaine machine à production de fausses nouvelles, c’est d’accroitre leur influence, de perturber l’ordre social et de manipuler l’opinion publique. 

Il faut savoir, que la diffusion d’une fausse information est préjudiciable et condamnable. L’article 20, paragraphe 2, du Pacte international relatif aux droits civils et politiques précise déjà, que « toute propagande de guerre ou tout appel à la haine nationale, raciale ou religieuse qui constitue une incitation à la discrimination, à l’hostilité ou à la violence, sont interdits par la loi ».