Bilan de la descente de la gendarmerie sur la prison de Bouaké


La prison de Bouaké, au centre de la Côte d’Ivoire, a enregistré des morts suite à la descente de la gendarmerie nationale sur les lieux. En effet, une rébellion dans l’enceinte pénitentiaire a été matée par les forces de l’ordre et cela a occasionné morts et blessés.
Que s’est-il passé à la prison de Bouaké ?
Les gardes pénitentiaires ont procédé mardi 3 juin à la fouille des cellules de la prison de Bouaké dans le but de freiner la circulation d’objets interdits. Cette fouille se passait bien jusqu’au bâtiment E de la prison, où ils rencontrent une poche de résistance, une hostilité des détenus de ce bâtiment.
Ces derniers prendront même à partie les agents pénitentiaires, qui, pour se dégager, n’ont eu d’autre choix que de procéder à des tirs de sommation. Face à la résistance de plus en plus forte des détenus, armés pour certains de grenades et d’armes blanches, la gendarmerie et la police nationale se sont déportées sur les lieux.
Le bilan a été lourd. Cinq prisonniers ont été tués, selon le communiqué du ministère de l’Intérieur, qui dénombre aussi 29 blessés, dont six agents pénitentiaires et 23 détenus.
Cette promptitude de la gendarmerie et de la police a ramené le calme, ce qui a permis à la fouille de se poursuivre. Les forces de l’ordre ont découvert sur place des blocs de cannabis et des comprimés Tramadol, mais aussi 18 téléphones portables et 03 grenades plus des armes blanches.