Landry Ngokpélé : l’accusation poursuit le Journaliste selon le Code pénal Centrafricain.


Landry Ngokpélé ne va pas bénéficier, des dispositions de la loi sur la liberté de la presse. L’information commence à fuiter, au sujet de l’arrestation du journaliste en Centrafrique. D’après les révélations du journal Médias Plus de ce 12 mai 2025, le dossier traité par Landry Ngokpélé est enfin rendu public, et le Parquet de Bangui va faire application des dispositions du Code pénal en Centrafrique.
Selon Médias Plus, Landry Ngopkélé avait titré dans sa parution du 22 avril 2025, sur « une présence signalée de l’ancien Président François Bozizé à Bangui ». L’accusation a alors, indique notre confrère, estimé qu’il s’agit « d’informations susceptibles de provoquer des troubles dans le pays et de pousser les citoyens à manifester contre les autorités établies » en Centrafrique.
C’est pour cette raison, indique Médias Plus, que les griefs rapportés par le Juge d’Instruction dans le mandat de dépôt du 19 mai 2025, avait parlé « des crimes et délits prévus par les articles 11, 12, 292, 295, 381 et 382 du Code pénal Centrafricain ».
Pour le moment, l’accusation qui refuse comme l’explique Médias Plus, de reconnaitre à Landry Ngopkélé, le statut de Journaliste et le bénéfice de la loi sur la liberté de la Presse en Centrafrique, pourrait le condamner à des peines d’emprisonnements fermes. Et pour preuve, indique notre confrère, les articles du Code pénal précités, prévoient des peines « d’emprisonnement de cinq à dix ans et d’une amende de 500.000 à 10.000.000 de FCFA » en Centrafrique.
Landry Ngopkélé, Directeur de publication du journal Le Quotidien de Bangui, est arrêté depuis le 8 mai 2025 à Bangui. Toutes les médiations menées par les Journalistes, le Haut Conseil de la Communication (HCC) et les Associations des Journalistes, sont restées vaines, et l’accusation refuse de revenir à la loi qui a dépénalisé le délit de presse en Centrafrique. C’est depuis le 19 mai 2025, que le Journaliste Centrafricain est placé sous mandat de dépôt à la Maison carcérale à Bangui.