Sénégal : tous les enfants à l’école grâce à PADES II


Au Sénégal, les cinq besoins fondamentaux de la plupart des enfants ne sont pas respectés. Et ce surtout celui de l’éducation. Ce phénomène est dû à la pauvreté obligeant les enfants à être exclus de l’école. Ainsi, pour remédier à ce problème, le gouvernement du pays a initié le projet PADES afin de scolariser la plupart de ces enfants.
Sénégal, 133 milliards de dollars pour l’éducation de 4 mille enfants
Le Sénégal a reçu un financement de 76,8 milliards soit environ 133 milliards de dollars pour la mise en œuvre de la deuxième phase du « Programme d’Appui au Développement de l’Éducation » (PADES II) lancé le vendredi dernier. Un programme initié qui a pour objectif de scolariser quatre mille enfants exclus de l’éducation du pays pour faute de moyens et d’augmenter la gouvernance du système. En revanche, il a été déclaré que 43,3 % des enfants du Sénégal vivent une situation financière précaire les obligeant à plusieurs sortes de privatisation. Des données sorties de la recherche de MODA initiée par l’UNICEF.
En outre, d’après Moustapha Guirassy, ministre de l’éducation, le but général de cette initiative consiste à construire une éducation équitable, accessible, tangible, résiliente à tous les enfants. Ce dernier est tout de même basé sur les accords d’équité, de solidarité, de transparence et de responsabilité. Il compte également lutter contre le bannissement scolaire qui s’observe dans le pays et changer la vie de plusieurs enfants.
Ainsi, ce fonds alloué au programme par l’Agence française de développement (AFD) et le Partenariat mondial pour l’éducation (PME) servira à la construction des infrastructures à hauteur de 71 % à l’achat des fournitures scolaires notamment le manuel scolaire ainsi que le repas des élèves qui seront inscrits. Les 26 % restants seront dépensés pour les services déconcentrés et à la formation des enseignants.
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Toutefois, l’impact de cette deuxième phase du programme émanerait d’une bonne gestion et de la transparence des fonds. Ainsi, le chef de l’État doit tirer leçon de la gestion rigoureuse de la mise en œuvre des programmes antérieurs comme PAQUET-EF. À cet effet, il est nécessaire de suivre attentivement la mise en œuvre du programme afin que le nombre d’enfants cité soit réellement intégré dans le système éducatif.