Côte d’Ivoire : hausse du taux d’intervention du GSPM en 10 ans

La Côte d’Ivoire fait face chaque jour aux phénomènes drastiques. Une situation qui a augmenté le taux d’intervention du GSPM (Groupement des sapeurs-pompiers militaires) au cours des dernières 10 années.
Côte d’Ivoire, plus de 200 % d’intervention du GSPM
DE 2014 à 2025, la Côte d’Ivoire a enregistré plus de cas drastiques faisant augmenter le taux d’intervention du GSPM. Ainsi, les phénomènes comme l’inondation, les accidents de circulation, et les incendies industriels ainsi que les crises de santé ont boosté l’intervention des sapeurs de 13 000 en 2014 à 40 000 en 2025, pour une hausse de taux de plus de 200 %. Une information donnée par le chef du Bureau Opérations du GSPM, le Lieutenant-colonel Bony Nimba Landry Stéphane lors d’un espace de partage hebdomadaire du Centre d’Information et de Communication gouvernementale (CICG).
Un échange qui s’inscrit dans le cadre de «Tout Savoir Sur (TSS) ». Ces phénomènes drastiques fréquents ont positionné le GSPM comme un acteur majeur dans la préservation de la vie humaine par le biais du dynamisme instauré dans les interventions.
Dans l’exercice de ses fonctions (intervention), le GSPM a réalisé en statistique 110 interventions par jour. Et ce pour une intervention toutes les 13 minutes. En effet, sur un pourcentage de 100 % les cas ayant suscité plus d’intervention sont les accidents de circulation. Ce dernier a obtenu 47 % sur les 100 %. Les autres moyennes sont réparties comme suit : le transport de malades (13 %) et les incendies (11 %).
Par ailleurs, pour mieux faire face à leurs défis quotidiens, le GSPM de la Côte d’Ivoire s’est armé jusqu’aux dents. En effet, composé d’une équipe de 1413 hommes et femmes, le GSPM a en sa disponibilité 300 véhicules équipés de différentes fonctions. Parmi ces véhicules, on retrouve les engins de secours à personne, ceux des incendies, des moyens élévateurs, des motos d’intervention rapide, des embarcations d’intervention, des engins de secours routiers, des drones sans oublier le robot d’extinction. Ces équipements sont répartis sur les 14 postes implantés.
En 51 ans, le GSPM, étant une unité de militaires, s’est transformé en unité d’intervention pour réduire les morts prématurés dans les accidents.