Côte d’Ivoire : accès aux TV public, le cri d’alarme d’Assalé Témoko

Juin 9, 2025 - 13:50
Juin 9, 2025 - 15:23
Côte d’Ivoire : accès  aux TV public, le cri d’alarme d’Assalé Témoko

En Côte d’Ivoire, la controverse concernant l’accès aux chaines nationales via CANAL+ perdure. Depuis février 2023, le député Assalé Témoko alerte sur la nécessité pour les ivoiriens de pouvoir continuer à recevoir les chaînes publiques même après la fin de leur abonnement. Cette revendication est restée sans réponse concrète deux ans après son appel 

Côte d’Ivoire: le débat s’intensifie autour de l’accès aux chaînes nationales après la fin des abonnements Canal+

Le 24 février 2023, le parlementaire a lancé un appel urgent :  il souhaite que l’accord entre l’Etat ivoirien et CANAL + soit revisité. Selon lui, les chaînes nationales publiques en Côte d’Ivoire ne devraient être réservées aux abonnées payant. « Il est impératif que ces chaînes, qui incarnent notre culture et notre identité, restent accessibles à tous », avait-il déclaré.

Depuis, il fait noter qu’aucune modification n’a été faite par le ministère de la Communication. Les abonnées se disent pénalisés. Non seulement ces derniers doivent faire face à des tarifs qu’ils jugent élevés mais aussi, ils perdent également l’accès aux chaînes nationales une fois leur abonnement expiré. Cette situation est jugée préoccupante dans un contexte où l’accès à l’information publique demeure un enjeu démocratique majeur.

Pour comparer, l’exemple du Burkina Faso qui dépasse une étape significative est un exemple. Le 14 février 2025, les autorités du Burkina Faso ont signé une nouvelle convention avec Canal+ . Celle-ci garantit l’accès aux chaînes nationales même après la fin d’un abonnment. Cette décision est salué par les médias locaux qui mettent en avant les bénéfices immédiats pour les consommateurs.

Cette différence de traitement entre les deux pays voisins suscite de nombreuses interrogations. « Pourquoi les citoyens ivoiriens seraient-ils privés d’un droit reconnu à leurs voisins burkinabè ? », questionne Assalé Tiémoko, dénonçant un traitement inéquitable.

Face à cette situation, l’élu renouvelle son appel à l’action. Il exhorte le ministère de la Communication à revoir les termes de la convention avec CANAL+ et encourage les citoyens à se mobiliser pour faire entendre leur voix. Selon lui, seule une pression collective pourrait contraindre les autorités à garantir un accès équitable aux chaînes nationales, indépendamment du statut d’abonnement.