Côte d’Ivoire : le projet « filets sociaux Productifs » porte ses fruits
Le gouvernement de la Côte d’Ivoire peut s’estimer heureux d’avoir initié le projet « Filets Sociaux Productifs ». Conçu pour sortir les ménages de la pauvreté et ou la précarité, ce projet a comblé les attentes des autorités politico-administratives. Selon les informations, le bilan affiche un nombre considérable de 227 000 ménages sortis de la précarité.
Côte d’Ivoire : que retenir des sept ans du projet filets sociaux productifs ?
Le projet filets sociaux productifs en Côte d’Ivoire a vu le jour en 2017. Sept ans après, l’heure est au bilan. Invitée sur le plateau de Gouv’Talk, une conférence initiée par le Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG), Myss Belmonde Dogo s’est prêtée à cet exercice. Ministre de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, elle a déclaré que le programme « Filets sociaux Productifs » est présent dans 108 communes et 4 300 villages. À ce jour, 527 000 ménages sont pris en compte par ledit projet.
Parmi eux, 300 000 sont actifs et 227 000 sont sortis de la vulnérabilité. Tout ceci pour un coût global estimé à 171 milliards FCFA. Selon la ministre, les ménages vulnérables bénéficiant de ce projet sont accompagnés. Elle affirme : « ils perçoivent, tous les trois mois pendant trois ans, des transferts monétaires de 36 000 FCFA. Ils sont également incités à avoir une Activité génératrice de revenus (AGR) telle que les travaux champêtres, le commerce, etc., pour continuer de vivre décemment une fois sortis du programme. »
Plus avantageux, elle a affirmé que les bénéficiaires du projet sont enregistrés gratuitement à la CMU par le gouvernement. Malgré le nombre considérable de ménages touchés, le gouvernement semble avoir effectué plus de la moitié du chemin menant à son objectif. Ce dernier est d’atteindre le chiffre d’un million de ménages d’ici 2030 dans les 31 régions du pays. Est éligible pour le projet filets sociaux productifs, le ménage doit être constitué de 4 à 10 personnes. Le second critère est qu’il doit vivre dans l’extrême pauvreté. La troisième condition est que ce ménage doit être constitué d’un veuf avec ses enfants, d’une veuve avec ses enfants, des deux conjoints.
