Jean-Charles Ahoua : « Je travaille toujours et je crois à mon tour en sélection »

Juillet 26, 2025 - 05:01
Juillet 26, 2025 - 05:03
Jean-Charles Ahoua : « Je travaille toujours et je crois à mon tour en sélection »

Pour une première saison avec le Simba SC, Jean-Charles Ahoua a crevé les écrans tant en championnat que sur la scène continentale. Malgré ses performances individuelles avec le titre de meilleur buteur le NBC Premier League (16 buts, 9 assists) et parmi les meilleurs en Coupe CAF (3 buts, 2 passes décisives), les Lions n'ont remporté le moindre trophée.

Adulé aujourd'hui en Tanzanie, Jean-Charles Ahoua s'est ouvert dans cet entretien. L'ancien stelliste a fait tour de son actualité sans oublier d'aborder son été agité par des rumeurs de transferts mais aussi l'équipe nationale de Côte d'Ivoire.

 

Tu as fait les beaux jours du LYS Sassandra et surtout du Stella Club d'Adjamé. Et ensuite, tu as atterri chez les Eléphants espoirs pour deux matchs amicaux en Egypte. Comment as-tu vécu cette sélection jeune au niveau des espoirs ?

Bon, pour une première fois en sélection avec les espoirs, ça a été une expérience pour moi. Vu ma première sélection avec l'équipe en Egypte, ça m'a permis de grandir encore plus au niveau du côté international.

 

Après cet épisode égyptien avec les espoirs, direction la Tanzanie en fin de saison où tu signes au Simba FC. Comment ça s'est passé ? Du championnat de Côte d'Ivoire, tu te retrouves en Tanzanie dans un club aussi populaire ?

Après comme on le dit, ça a été une expérience pour moi. D'abord, passé d'abord par le LYS Sassandra après le Stella Club. J'ai atterri en Tanzanie grâce à ma prestation. Et en arrivant à Tanzanie, ça a été pour moi une fierté, un parcours très énorme. Et par la grâce de Dieu, j'ai été accueilli en Tanzanie à grands bras ouverts et encore aujourd'hui, je remercie les supporters et les dirigeants qui m'ont bien accueilli.

 

Au côté de Zouzoua Pacôme, ton aîné, ton compatriote comme peut le dire ainsi, tu es devenu une véritable star à Tanzanie. Comment on vit cela lorsqu'on revient à Abidjan ? Savoir, partir du Stella, aller devenir rockstar dans un pays qu'on découvre ?

Une fierté, ça a été une fierté pour moi de pouvoir faire cette performance en Tanzanie. Aujourd'hui, être si on peut bien le dire, une des légendes de la Tanzanie, c'était une grande fierté de faire ce parcours, aux côtés de mon frère et de mon grand frère, Zouzoua Pacôme, qui est maintenant à sa deuxième saison en Tanzanie. Comme je viens de le dire, grâce aux supporters et aux dirigeants qui m'ont fait énormément confiance lorsque je suis arrivé dans ce club. Et par la grâce de Dieu, ça m'a donné encore plus de force de donner plus de moi pour être aujourd'hui à la tête du championnat tanzanien.

 

Numéro 10, tu te sens à l'aise. Comment on arrive à s'imposer pour une première saison dans un pays qu'on découvre ? Même si on avait voulu être champion, on voit Ahoua Jean-Charles, il est performant, tu enchaînes des buts, des passes décisives. C'est quoi la métamorphose ?

 

Après, c'est un objectif à moi de donner toujours le meilleur de moi. Et ça demande beaucoup d'efforts. Moi j'avais un challenge à relever au niveau de la Tanzanie. Et comme je le dis, il n'y avait pas que Zouzoua Pacôme. Il y'avait aussi Aziz Ki qui a été le meilleur buteur et meilleur joueur de ce championnat-là. Vu mon intégration en Tanzanie, je suis entré par la grande porte alors il y'avait vraiment une tâche très lourde à relever. Par la grâce de Dieu, ça été plus facile parce que les tanzaniens m'ont bien accueilli. Et ils m'ont donné encore la force de pouvoir surmonter ces épreuves-là.

 

On parle d'un championnat ivoirien où on a du mal à avoir des supporters au stade venir suivre les matches du Stella ou de l'ASEC. On arrive à Tanzanie, c'est un monde fou. Parle nous de l'engouement des tanzaniens pour le football ?

Après, la différence, c'est que les Tanzaniens, c'est des personnes qui adorent vraiment le foot et ils vivent du foot là-bas. Et vraiment, ce changement-là n'a pas été vraiment facile pour moi. Et comme je viens de le dire, là-bas, les fans m'ont accueilli à bras ouvert ce qui a facilité mon intégration en Tanzanie.

 

On le dit, c'est sur toutes les lèvres, est ce qu'il va poursuivre l'aventure au niveau Simba FC ? Parce qu'on sait que tu es beaucoup convoité. Est-ce que tu vas rester encore à Tanzanie ou bien pour la nouvelle saison, tu as des envies d'ailleurs ?

Bon, pour mon départ, ça va dépendre des offres. Et après, il faut savoir que je suis en fin de saison. On va laisser les choses venir elles-mêmes. S'il y a la possibilité de partir, j'irai. Dans le cas contraire, je termine ma saison et après, je suis un joueur libre.

 

La question qui est sur toutes les lèvres Ahoua Jean-Charles, performe en Tanzanie, les Eléphants. Dis-nous un peu, au cas où Emerse Faé t'appelait, quelle serait ta réaction ? Est-ce que tu penses souvent quand tu es couché aux Eléphants de Côte d'Ivoire ?

Ouais, j'y pense. J'y pense à tout moment. Quand il y a des regroupements à faire, je suis là, je pense beaucoup. Est-ce que Ahoua Jean-Charles fera partie du groupe ? Après, bon, je travaille dur pour ça. Si l'occasion se présente, je serai très heureux. Et j'ai déjà participé à la sélection jeune. Donc du coup, je travaille toujours et je crois toujours à mon tour en sélection.

 

Un message aux ivoiriens, à tous tes fans ?

C'est de croire en Ahoua Jean Charles. Et je voudrais qu'ils sachent que je suis vraiment en attente pour la sélection de Côte d'Ivoire. Et Dieu fera grâce. Continuez toujours de me soutenir et de toujours prier pour moi. Et je vous dis encore merci pour tout.