L'INJS officiellement ambassade du Benfica en Côte d'Ivoire

Le jeudi 11 septembre 2025, l'Académie Benfica Campus Côte d'Ivoire a officiellement ouvert son centre. Et l'INJS qui l'abrite pourrait le jalouser. Pelouse impeccable, salle de sport hyper équipée, piscine pour la récupération, des bureaux et hébergements revisités pour coller aux normes internationales.
Les 140 pensionnaires sélectionnés après une détection qui a mobilisé plus de 30.000 jeunes talents dans les 31 régions en Côte d'Ivoire, sont certains de caresser leur rêve de champion dans les conditions idoines.
Si le Ministre Délégué des Sports et du Cadre de Vie, Adjé Silas Metch, a indiqué que « la mise en œuvre de ce projet est le fruit des efforts conjugués de tous au service de la promotion du sport », il a surtout affirmé dans son discours que « l'engagement de l'Etat de Côte d'Ivoire illustre bien tout l'intérêt que le Gouvernement ivoirien accorde à ce centre de formation et d'entraînement de football configurés aux standards internationaux ».
D'ailleurs, son objectif qui est de permettre aux jeunes pensionnaires de « faire un grand pas vers le rêve de devenir de grands footballeurs », est accompagné de celui de « former une équipe nationale forte, d'alimenter le championnat national de joueurs de talents et de promouvoir des transferts à l'international dans des bonnes conditions », selon Lanciné Diomandé, président de l'Académie Benfica Campus Côte d'Ivoire.
Des propos tenus en présence effacée du Président de la Fédération Ivoirienne de Football, Yacine Idriss Diallo. Ce qui en dit long sur l’avis de la maison de verre qui n’a, pour l’instant, octroyé aucune licence à la nouvelle Académie qui a vu le jour en grandes pompes, et adoubée par l’Etat de Côte d’Ivoire.
Mais selon nos informations, l’Académie Benfica Campus Côte d'Ivoire a, à présent, entamé les démarches pour régulariser sa situation auprès de la faitière. Quant aux jeunes, pour l’instant loin de ce jeu de pouvoir et des contraintes administratives, c’est le sourire aux lèvres, accompagnés de leurs parents emplis d’espoir, qu’ils ont pris leurs quartiers à l’INJS devenu désormais leur chez-eux, aussi.