Présidentielle en Côte d’Ivoire : le ballet des observateurs
En Côte d’Ivoire, tout est fin prêt pour la tenue de l’élection présidentielle d’octobre. Dans quelques heures, les électeurs iront aux urnes pour choisir le prochain Chef d’État parmi les cinq candidats en compétition. Une élection de cette envergure suscite une forte mobilisation d’observateurs nationaux et internationaux. Le scrutin de demain ne fait pas exception à la règle. Depuis quelques jours, des missions d’observation se succèdent à Abidjan.
Côte d’Ivoire : forte mobilisation des observateurs autour de la présidentielle d’octobre 2025
Plusieurs structures ont défilé à la Commission électorale indépendante dans le cadre de la mission d’observation du scrutin présidentiel. On note principalement la CEDEAO, qui a déployé près de 200 observateurs, l’Union africaine, l’OIF et bien d’autres.
La présence de ces institutions à Abidjan est le signe que le processus électoral, quoique contesté par une partie de l’opposition, rassure la communauté internationale. La CEDEAO a, par exemple, mené des missions en amont pour s’assurer du bon déroulement du processus. Des rencontres avaient été organisées avec tous les acteurs impliqués.
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Les observateurs nationaux et internationaux ne sont pas directement impliqués dans l’organisation du scrutin, mais leur rôle est aussi important pour valider le caractère transparent du processus. En effet, les observateurs sont déployés pour surveiller le déroulement du scrutin, s’assurer de sa conformité avec les dispositions des lois électorales et avec les normes internationales en la matière.
Au soir du scrutin, les différentes structures ayant déployé des observateurs présentent leurs rapports d’observation. Le document est transmis aux autorités et aux structures en charge de l’organisation de l’élection.