Cap Vert : énergie éolienne en voie de développement


Le Cap Vert, avec l’aide financière de la Banque Africaine de Développement, compte se mettre au pas pour le projet de 300 millions de ménages du Continent. Mais ce pays mise sur l’agrandissement de l’énergie renouvelable afin de réduire le coût de l’électricité et de la bonne santé de la population du pays.
Cap Vert, 19,6 millions d’euros pour le développement de l’énergie éolienne
Le Cap-Vert, comme beaucoup de pays sur le continent africain, a pour défis de réduire le coût exorbitant de l’électricité et les émissions de dioxyde de carbone dont la production atteint environ 50 000 tonnes par an. Dans cet optique, le Cap Vert a opté pour un prêt de financement auprès de la BAD. Une demande qui a été accordée par l’institution financière africaine à travers le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (12,6 millions d’euros) et le Fonds pour l’énergie durable pour l’Afrique (SEFA), géré par le Groupe de la Banque (7 millions d’euros).
Une addition qui fait un total de 19,6 millions d’euros au Cap Vert. Ce fonds de prêt issu des deux institutions au Cap Vert est destiné à augmenter le potentiel de stockage d’énergie éolienne et de batteries du pionnier du Cap-Vert. Un projet qui a pour but d’effectuer une production de 50 % de son électricité à partir d’énergies renouvelables en cinq ans, c’est-à-dire d’ici 2030. Ainsi, étant une première dans le pays, cette initiative est liée à une intégration à grande échelle de la production d’énergie éolienne et des systèmes de stockage d’énergie par batterie (BESS).
Par ailleurs, cette nouvelle phase (II) du projet initial Cabéolica est d’élargir en ajoutant une nouvelle capacité de 13,5 mégawatts de capacité de production éolienne. De même une force de 26 mégawattheures pour les batteries 13,5 mégawatts de capacité de production éolienne et 26 mégawattheures de stockage d’énergie par batterie connectée au réseau. Cela permettra une résilience pour le stockage d’énergie. En outre le développement de ces capacités conduirait à une production de 60 gigawattheures d’énergie propre par an. Un fort potentiel qui éliminerait le paiement coûteux du prix de l’électricité et celui de la production de l’émission de dioxyde de carbone.
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Cependant, pour que la population bénéficie de l’efficacité du projet, sa mise en œuvre sera effective à cinq niveaux (5 installations) tranchés sur quatre îles. Ces derniers comprennent l’extension éolienne à Santiago et des déploiements de BESS à Santiago, Sal, Boa Vista et São Vicente. Les batteries produisant l’énergie seront soutenues sur lesservices auxiliaires du réseau, tels que la réponse en fréquence et la régulation de tension. Une procédure qui va diminuer les coupures intempestives.
Cependant, l’initiative qui sera mise en œuvre par Cabeólica SA, le premier producteur indépendant d’électricité (IPP) du pays s’adosse sur un contrat d’achat et de stockage d’électricité de 20 ans. Elle est de même en collaboration avec des entités publiques du pays telles que Africa Finance Corporation, AP Moller Capital, sans oublier la compagnie nationale d’électricité Electra SA.