Le Burkina Faso rétablit la peine de mort, voici les crimes concernés !
C’est acté, le Burkina Faso rétablit la peine de mort et un certain nombre de crimes sont spécialement concernés par cette mesure annoncée par le gouvernement.
Ibrahim Traoré a décidé : Le Burkina Faso rétablit la peine de mort
À situation exceptionnelle, politique judiciaire exceptionnelle ? Le Burkina Faso vient de rétablir la peine de mort alors que cette mesure est de plus en plus abandonnée dans les différents pays du monde. Les organisations des droits de l’homme noteront forcément un recul du droit de l’homme, mais Ouaga délimite le périmètre des crimes concernés par cette mesure.
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En effet, le Conseil des ministres a listé les infractions coupables de peine de mort, à savoir « la haute trahison », « les actes de terrorisme » ou « les actes d’espionnage ». Dans sa logique, le Président Ibrahim Traoré ne se voit pas utiliser l’argent du peuple burkinabé pour entretenir des terroristes en échec dans leurs tentatives de crimes de masse.
Pour décourager les espions étrangers ou même les soldats de l’armée burkinabé tentés de renseigner les ennemis contre la Nation, le régime de la révolution a décidé de rétablir la peine de mort.
« L’adoption de ce projet de loi » de la peine capitale « s’inscrit dans la dynamique des réformes globales du secteur pour une justice qui répond aux aspirations profondes du peuple ».
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Outre le retour à la peine de mort, le Burkina Faso condamne sévèrement la « promotion des pratiques homosexuelles et assimilées ». Les amendes pour les autres crimes sont fixées à un montant minimum allant de « 250 000 F CFA à 500 000 F CFA ».
Peine de prison à vie pour les détournements de plus de 5 milliards F CFA.
Pour discipliner les hauts dirigeants qui se servent dans les caisses de l’État, le régime d’Ibrahim Traoré fixe la barre très haute avec une peine de prison à vie pour des détournements supérieurs à 5 milliards F CFA. Cette mesure est favorablement accueillie par les populations qui ne peuvent cautionner la mainmise de certains dirigeants véreux sur les finances du pays.
Les peines pour non-respect des règles de la « circulation routière » sont également « revues à la hausse parce qu’on a constaté » au Burkina Faso « que 90 à 95 % des accidents de la circulation qui endeuillent les familles burkinabè sont du fait de l’usager », selon Gilbert Ouedraogo, Porte-parole du gouvernement.
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Ces différentes décisions devraient très rapidement discipliner le peuple burkinabé qui, sous la gouvernance de feu Thomas Sankara, était un des peuples les plus exemplaires de l’Afrique de l’Ouest. Ces mesures sont avant tout dissuasives, mais leur non-respect exposent à ces grandes conséquences.
Pour Ouaga, ce durcissement des lois au Burkina Faso aideront à lutter efficacement contre les soldats jouant double jeux, ou ceux en rupture de banc qui renseignent l’ennemis sur failles de l’armée nationale.