La Guinée-Bissau élit son président ce jour
Ce dimanche 23 novembre 2025, la Guinée-Bissau est en plein scrutin présidentiel. C’est l’avant-dernière étape d’un processus électoral tendu. Le président sortant Umaro Sissoco Embaló est à la conquête d’un deuxième mandat successif. S’il passe, il sera le premier à réaliser cette ambition dans le pays. Au total, douze candidats sont en lice.
Présidentielle en Guinée-Bissau : jour de vote, plus de 800 000 électeurs aux urnes
Ce dimanche, les premiers électeurs se sont déjà rendus aux urnes. Le scrutin présidentiel est couplé avec l’élection des députés pour la mise en place d’une nouvelle mandature parlementaire après la dissolution intervenue en 2023.
Sur les douze présidentiables en lice, Fernando Dias et Umaro Sissoco Embaló ont été les plus entendus pendant la campagne. Ils ont fait le tour du pays et caporalisé les attentions, au point de faire de l’ombre aux autres candidats qui visent également le fauteuil présidentiel. Selon plusieurs observateurs, le président sortant reste le favori de cette bataille électorale qui intervient avec un an de retard. Il est accusé d’avoir exclu ses principaux concurrents pour s’offrir une présidentielle « facile ».
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Umaro Sissoco Embaló avait promis qu’il ne briguerait pas un deuxième mandat pour respecter les conseils de son épouse. Mais il a très vite fait un rétropédalage. Le président sortant a boycotté sa promesse en annonçant son ambition de se représenter. En mars 2025, il annonce sa candidature avec des assurances sur sa victoire.
Je serai candidat, cela ne fait l’ombre d’aucun doute, et je vais gagner dès le premier tour.
Avant ça, il avait déjà donné des signaux lors d’une rencontre avec ses militants en septembre 2024. « J’avais déclaré que je ne serai pas candidat à un deuxième mandat à la suite des conseils de mon épouse et de ma famille, et si vous pensez que je dois revenir sur ma décision, eh bien je suis entièrement à votre disposition. Car je suis l’un des vôtres ! », avait-il lancé.
Durant son mandat, il a fait face à une rude opposition dont il ne voulait pas voir les acteurs principaux prendre le pouvoir. Sous Umaro Sissoco Embaló, le pays a été secoué par des affaires de tentatives de coup d’État. Le régime d’Embaló a annoncé avoir déjoué au moins trois tentatives de déstabilisation. déstabilisation.