Ouganda : pourquoi une infirmière à la tête de la Banque mondiale ?


La direction de la Banque Mondiale change de mains en Ouganda. Dans sa quête de développement et à la croissance, l’institution financière mondiale a procédé à un changement afin d’insuffler une nouvelle dynamique. À cet effet, Francisca Ayodeji Akala, une figure du monde de la santé, prend les rênes de cette structure dans ce pays d’Afrique.
Banque Mondiale : Francisca Ayodeji Akala nommée responsable en Ouganda
Pour le bien-être et le développement humain en Ouganda, la Banque mondiale a procédé à la nomination d’une nouvelle directrice. Dotée de 25 ans d’expérience, elle a pour nom Francisca Ayodeji Akala. Originaire du Nigeria et communément appelée Ayo Akala, elle arbore la casquette de responsable pays du pays des grands lacs, et ce, depuis le 1er août 2025. Une responsabilité, une mission dit-on. À ce poste, Francisca Ayodeji Akala a pour rôle la gestion des conceptions ainsi que la réalisation des programmes d’aide de la Banque mondiale.
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A cet effet, elle aura à collaborer étroitement avec les autorités ougandaises. Cette collaboration lui permettra de s’assurer que les aides financières ou l’appui de la Banque mondiale concordent avec les objectifs du développement du pays. Sa mission principale est de participer au développement inclusif, à la résilience de l’Ouganda dans une création d’emplois décents et accessibles à tous. L’atteinte de cet objectif contribuera à la réduction de la pauvreté et au développement humain.
En effet, sa nomination en tant que responsable du bureau de la Banque mondiale intervient au moment où le développement humain, la lutte contre la pauvreté sans oublier la transformation structurelle s’avèrent capital en Ouganda.
Pourquoi Francisca Ayodeji Akala ?
La nomination de Francisca Ayodeji Akala comme responsable de la Banque mondiale en Ouganda n’est pas le fruit du hasard mais plutôt la récompense de ses compétences. Médecin de base avec 25 ans d’expérience en santé publique, elle possède des atouts indéniables pour relever le défi du développement humain dans le pays. Ces réalisations dans son domaine en disent long. Originaire du Nigeria, elle a mis sur pied des services essentiels et d’approches multisectorielles pour la lutte contre le VIH/sida, le paludisme, la malnutrition ou encore les maladies non transmissibles.
Un projet qui l’a fait découvrir plusieurs pays du monde, notamment en Afrique subsaharienne, en Asie du Sud et au Moyen-Orient, sans oublier l’Irak, le Yémen, l’Afghanistan ou la République démocratique du Congo. Sa dernière poste de responsabilité est la gestion de la pratique santé, nutrition et population dans 13 pays d’Afrique de l’Est et d’Afrique australe. En dehors de ces pays (Moyen-Orient, en Afrique du Nord, en Afrique de l’Ouest et en Asie du Sud), la dame de fer a également été un maillon indispensable pour la mise en œuvre du Projet sur le capital humain de la Banque mondiale.