PPA-CI : Don Mello soutient les cadres sanctionnés
Ahoua Don Mello a commenté la vague de sanctions qui a récemment frappé plusieurs cadres du PPA-CI qui ont décidé de se présenter aux législatives. Ils ont été révoqués de leurs différentes fonctions pour n’avoir pas respecté la ligne du boycott décidée par le parti. Don Mello désapprouve la décision du parti et apporte son soutien aux cadres sanctionnés.
PPA-CI : Ahoua Don Mello prend position contre la direction du parti
Comme Don Mello qui a décidé de se présenter à l’élection présidentielle malgré le boycott du PPA-CI, Blaise Lasm et plusieurs autres responsables du parti seront aux élections législatives. Poussés par leurs ambitions de participer à la députation, ces cadres ont violé la décision du Comité central qui a retiré le PPA-CI du processus électoral des législatives. Sanctionnés pour cette posture de « défiance », ils ont entièrement le soutien de Don Mello.
« Je tiens à adresser mes chaleureuses félicitations à la trentaine de personnalités proches ou éloignées du PPA-CI qui ont adhéré aux idéaux que j’ai défendus lors de l’élection présidentielle et qui ont choisi de se porter candidates, en qualité d’indépendants, dans plusieurs localités du pays », a écrit le candidat malheureux à la présidentielle du 25 octobre dernier. Il a invité ses partisans à porter leur choix massivement sur ces différents candidats indépendants ou alignés par le PDCI-RDA.
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En tout état de cause, le Congrès du PPA-CI, organe suprême du Parti, saura au moment venu apprécier et tirer toutes les conséquences des décisions et postures prises à l’occasion des différents rendez-vous électoraux.
Pour Ahoua Don Mello, le boycott successif qu’applique le PPA-CI n’est pas conforme aux résolutions prises pour la conquête du pouvoir. Il s’offusque contre la politique de la chaise vide qui ne fait qu’éloigner le parti de ses ambitions politiques. Le Vice-président rappelle que le parti, après avoir tiré les leçons des « crises et des boycotts passés », s’est fixé comme objectif la « conquête de la Démocratie pour mettre fin au Parti-État ». À l’issue d’une Convention tenue le 10 mai 2024, le parti avait pris l’option de « participer à toutes les élections pour faire la promotion de sa nouvelle vision de la société dans sa conquête pour le pouvoir d’État et pour son exercice ».
C’est donc avec grande surprise que Don Mello constate des revirements qui contredisent cette option faite par la Convention. Alors même qu’une nouvelle Convention n’est pas encore tenue pour remettre ses propres décisions en cause, le parti s’enlise dans une posture de boycott. Pour lui, le boycott des élections favorise purement et simplement le parti au pouvoir qui déroule son plan sur un boulevard totalement ouvert.
