Côte d’Ivoire : l’Etat reçoit l’autorisation pour céder ses parts dans Versus Bank
L’établissement bancaire, Versus Bank, en Côte d’Ivoire change de main. Après l’entrée au capital de Harvest Capital Holding, groupe d’investissement dirigé par l’homme d’affaires Koné Daouda Soupkafolo, l’établissement bancaire ivoirien ouvre une nouvelle page de son histoire.
Côte d’Ivoire : l’Etat reçoit l’autorisation pour céder ses parts dans Versus Bank
Validée le 19 décembre 2024 par le gouvernement, l’opération consacre la cession de la participation majoritaire de l’Etat ( soit 52,89%) au prix de 8,5 milliards. Cette transaction a reçu l’autorisation de la BCEAO et de Commission bancaire de l’UMOA. Afin de bien mener cette prise de participation, Harvest Capital Holding s’est appuyé sur l’expertise de Keys F,a,ces Parteners.
Avec ses changements, Versus Bank veut devenir un acteur majeur en Afrique de l’Ouest. Le nouvel actionnaire principal a pour but de rendre la banque plus solide financièrement, de mieux la gérer et de proposer de meilleurs produits et services pour les particuliers et les entreprises. L’objectif est de s’adapter à la forte concurrence du marché et de répondre au mieux aux besoins de ses clients.
La caisse générale de retraite des agents de l’Etat ( CGRAE) conserve pour sa part 47,11% du capital. Elle confirme ainsi son rôle d’actionnaire constitutionnel stratégique et sa confiance dans la résilience économique.
Au terme, Versus Bank projette une accélération de la digitalisation de ses services, l’élargissement de son portefeuille de produits et un renforcement de sa présence sur le territoire. Un accent particulier sera mis sur le financement des PME, pilier de l’économie ivoirienne et sur l’incc:sin financière.
Au-delà de cette transaction, l’émergence d’investisseurs privés ivoiriens comme Harvest Capital Holding montre une tendance forte : les banques en Côte d’Ivoire sont de plus en plus aux mains d’acteurs locaux. Ils prennent peu à peu le pas sur les investisseurs étrangers. L’objectif est clair : utiliser l’argent local pour stimuler l’économie du pays de l’intérieur. En résumé, les Ivoiriens investissent de plus en plus chez eux pour faire grandir leur propre économie, plutôt que de dépendre de capitaux venus d’ailleurs.