Le CNO-CIV contre vents et marées
Il y'a une semaine, une douzaine de présidents, s'étaient rendue, devant le siège du CNO-CIV pour lire une motion de protestation face à la mauvaise gestion de l'instance de l'olympisme ivoirien.
Mais la réponse n'a pas attendu longtemps. Samedi dernier, Me Georges N'Goan s'est exprimé sur cette situation. Il a pointé du doigt deux présidents de fédérations qui sont loin d'être "clean" dans cette situation.
« (...) Je prends la parole. Je dis que tous ceux qui parlent d'éthique, qui parlent de respect des textes, eux-mêmes dans leur fédération, ils ne respectent rien. Quand M. Zolobé parle, fédération ivoirienne de Badminton, parle de respect des textes, sa fédération, le CNO a écrit au ministre pour voir la situation juridique de cette fédération qui ne comporte que deux personnes. Et quand je dis deux personnes, je suis gentil. En réalité, c'est une seule personne parce qu'il ne respecte pas la loi. Une seule personne, c'est son épouse. Alors aujourd'hui, lui, il parle de respect des lois, etc. Comment veux-tu que dans une fédération, 5000 athlètes ont 5 voix et toutes les personnes que tu as nommées, elles ont une voix, une voix, une voix, de sorte que le comité directeur, ils ont 5 voix. Alou (Honoré), Fédération ivoirienne de lutte. Je dis qu'on a écrit à la fédération internationale. Il a pris près de 7 millions de francs. Vous savez, les enfants, avec leur bourse, ça permet de donner un peu d'argent à leur maman, etc. Chaque fois, il fait une pension sur la bourse des enfants », a-t-il indiqué.
Malgré quelques tensions, le CNO-CIV est resté dans ses bottes. Au grand jamais une affaire en interne n'a été étalée sur la place publique. Une attitude que regrette le premier responsable du CNO. « Vous m'avez un jour entendu parler d'une fédération olympique. Si ce n'est pas aujourd'hui, c'est parce qu'ils ont mis nos affaires devant le public, à la place publique, devant le monde. On ne le fait pas. Ce n'est même pas l'esprit de l'olympisme, ça. Et ça, nous sommes obligés de nous défendre parce qu'on ne va pas accepter qu'on nous dise n'importe quoi. »
Concernant la boxe, tout a été respecté. Et les élections se sont organisées dans de bonnes conditions comme l'a dit Me Georges N'Goan. Au niveau de Côte d'Ivoire Judo, il a affirmé que cette nouvelle appellation n'est pas correcte car l'AG qui a entériné cette décision a été annulée. Du coup, elle demeure la Fédération ivoirienne de Judo et des Disciplines Associées.
La crise est désormais ouverte et assumée au sommet du mouvement olympique ivoirien A l'approche des Jeux Olympique de la Jeunesse, il faudra trouver rapidement une solution à ce problème qui ne fait qu'enfler au bout des semaines.
