Côte d’Ivoire – Présidentielle 2025 : Laurent Gbagbo lance le mot d’ordre définitif


Fin du suspens en Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo sort de son mutisme. Les militants du PPA-CI (Parti des Peuples Africains de la Côte d’Ivoire) savent désormais à quoi s’en tenir pour les prochaines élections présidentielles du 25 octobre 2025. Dans une déclaration officielle lue par Me Habiba Touré, porte-parole de l’ancien président de la République, le mot d’ordre est lancé.
Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo dit non au candidat unique de l’opposition
En Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo réagit enfin à la validation de la candidature d’Alassane Ouattara par le Conseil Constitutionnel pour un quatrième mandat consécutif. Pour ce qu’il considère comme une « dérive institutionnelle, acte anticonstitutionnel et menace de la démocratie », la réaction du PPA-CI et de l’opposition était très attendue. Après analyses et concertations avec les partis de l’opposition notamment les candidats recalés, il n’y aura pas de candidat unique de l’opposition.
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Cette décision va sans nul-doute surprendre et choquer plus d’un car, au regard de tous, s’unir est la stratégie la plus efficace pour opposer une résistance farouche à l’actuel président de la République.Malheureusement, ce ne sera pas le cas, ceci faute de consensus et de légitimité. C’est ce qu’on peut retenir de la déclaration officielle lue par Me Habiba Touré, porte-parole de l’ancien président de la République, à Abidjan ce jeudi 18 septembre 2025. Cependant, combattre Alassane Ouattara, candidat du RHDP, requiert l’unanimité des candidats recalés.
Loin d’être une guerre de personnes, c’est une lutte pour la démocratie. « Notre adversaire, ce n’est pas tel ou tel candidat. C’est le régime RHDP, avec à sa tête Alassane Ouattara, qui veut transformer la Côte d’Ivoire en un royaume personnel », a affirmé Laurent Gbagbo. À cet effet, une mobilisation est attendue pour soutenir le mouvement de la lutte pour la démocratie et ce de façon pacifique afin de préserver l’état de droit et la souveraineté du peuple afin d’éviter de tomber dans une crise post-électorale comme ce fut le cas en 2010-2011.
« Les cicatrices de cette période ne se sont pas refermées. Il est de notre devoir historique de transmettre à la Côte d’Ivoire une nation apaisée et réconciliée », a-t-il déclaré. Ainsi, le mot d’ordre est lancé : » Unis, nous serons plus forts que la peur. Déterminés, nous serons plus forts que la répression. Mobilisés, nous serons plus forts que toutes les manœuvres ». Laurent Gbagbo reste confiant de ce que seul le peuple à le droit de « dire qui doit le gouverner ». Lui retirer ce droit c’est condamné le pays à l’instabilité. Les dés sont donc jetés pour la bataille électorale du 25 octobre 2025.