Affaire Ziguéhis en Côte d’Ivoire : Dr Doumbia réagit à la polémique

Août 20, 2025 - 10:20
Août 20, 2025 - 18:24
Affaire Ziguéhis en Côte d’Ivoire : Dr Doumbia réagit à la polémique

Dr Djofolo Doumbi, directeur de la communication du ministre de l’Enseignement supérieur a pris la parole ce mardi 19 août 2025 sur le plateau de la Nouvelle Chaîne Ivoirienne (NCI), pour défendre son ministre Adama Diawara,  suite à une controverse née d’une rencontre avec le « Rassemblement des Ziguéhis » à Williamsville.

Côte d’Ivoire : « Le ministre Diawara ne peut pas dire et se dédire », Dr Doumbia réagit à la polémique sur les Ziguéhis

Tout en présentant ses excuses à la communauté universitaire et à la nation  non pas pour l’acte posé, mais pour « l’interprétation qui en a été faite », Dr Djofolo Doumbi a affirmé : « Le ministre Diawara ne peut pas dire et se dédire ». Pour lui, le ministre a agit pour préserver la paix et garantir la quiétude sur les campus 

En donnant la raison, le porte-parole a confirmé la rencontre avec ce groupe : « Les Ziguéhis sont des citoyens ivoiriens, ils votent. Ils ont sollicité à plusieurs reprises le ministre pour leur insertion sociale. ». Dr Doumbia a précisé que le ministre originaire d’Adjamé Bromacoté, avait accepté de les rencontrer à l’occasion de son anniversaire, mais leur avait donné comme recommandation de se faire former avant tout accompagnement. 

Par ailleurs, il a nié les accusations selon lesquelles le ministre aurait confié à ces jeunes proches du RHDP, la mission de maintenir l’ordre sur le campus. « Non, ce sont eux qui ont demandé ce qu’ils pouvaient faire. Le ministre leur a dit de ne pas s’impliquer dans le désordre et de contribuer positivement à la société », a-t-il insisté.

La polémique a pris son envol après une publication faite ce lundi 18 août,sur la page Facebook du ministre. En effet, dans le message publié, Adama Diawara affirmait avoir exhorté les Ziguéhis RHDP à soutenir les candidats du parti aux élections de 2025 et leur avoir apporté un soutien financier. Largement partagé avant d’être supprimé, le message a provoqué une vague d’indignation.