Arrestation de Damana Pickass, ce que demande Ahoua Don Mello
Candidat malheureux à la dernière élection présidentielle en Côte d’Ivoire, Ahoua Don Mello s’est intéressé à l’arrestation de Damana Pickass, vice-président du PPA-CI, au sein duquel il milite également.
Arrestation de Damana Pickass, Don Mello plaide plus large
Même s’il a été exclu des hautes instances dirigeantes du PPA-CI, Dr Ahoua Don Mello reste un militant de base de cette formation politique. Forcément concerné par la situation de ses camarades arrêtés avant et après l’élection présidentielle, il a publié un communiqué dans lequel il exhorte le gouvernement à engager, par leur libération, une démarche d’apaisement du climat politique.
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Dans le communiqué, Ahoua Don Mello (ADM) invite « les autorités à faire respecter les droits de Monsieur Damana Adia Pickass et lui donner droit à une assistance juridique et judiciaire, et assurer sa famille qu’elle pourra aisément le voir, quand elle le désirera. »
Au-delà du cas Damana Pickass, ADM plaide également auprès des autorités pour un geste plus large envers les détenus de la crise. « Nous avons une forte pensée pour toutes ces personnes incarcérées pendant cette période électorale, notamment le ministre Lida Kouassi Moïse, l’ambassadeur Koné Boubacar, Lasm Ny Blaise, Kéké Joël, le vice-président du PDCI-RDA Kouassi Yao, certains jeunes du PDCI-RDA et les 700 personnes récemment arrêtées. »
Le candidat crédité de 82 508 voix a personnellement interpellé le président Alassane Ouattara en ces termes : « Nous invitons une nouvelle fois le président de la République de Côte d’Ivoire, fraîchement élu, à prendre des mesures d’apaisement pour décrisper l’atmosphère politique. »
Le procureur de la République, M. Koné Braman, a justifié l’arrestation de Damana Adia Pickass par le fait qu’il aurait appelé à des « attroupements armés et non armés ».
Pour le Parti Parti des Peuples Africain – Côte d’Ivoire (PPA-CI), ces accusations pour justifier l’arrestation de Damana Pickass seraient pas fondées, parce que ne reposant sur aucune « base factuelle ou juridique solide« .
Les accusations portées contre lui ne reposent sur aucune base factuelle ou juridique solide, mais sur des interprétations politiques destinées à faire taire un responsable connu pour son engagement pacifique et sa constance dans la défense de la démocratie.
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