Marches interdites en Côte d’Ivoire : le gouvernement répond à Amnesty International

Oct 18, 2025 - 14:40
Oct 18, 2025 - 18:04
Marches interdites en Côte d’Ivoire : le gouvernement répond à Amnesty International

À propos des manifestations en cours en Côte d’Ivoire, Amnesty International a servi un chapelet de faits à charge contre le pouvoir d’Abidjan. L’ONG internationale dénonce la répression d’une marche pacifique qui a conduit à de nombreuses interpellations. En réponse aux récriminations d’Amnesty International, le ministre ivoirien de la Justice apporte des clarifications sur le contexte de l’intervention des forces de l’ordre.

Côte d’Ivoire : le pouvoir rejette les récriminations d’Amnesty International

Abidjan assure qu’elle reconnaît et protège le droit de réunion et de manifestation pacifique des citoyens. Selon le ministre de la Justice, ce droit est bien garanti, mais il doit être aussi encadré pour éviter les dérives. Il semble d’ailleurs dire que c’est ce qui a été fait dans le cadre des dernières manifestations auxquelles fait allusion l’ONG des droits de l’homme.

Le ministre de la Justice fait savoir que l’encadrement de ce droit s’inscrit dans « l’intérêt de la sécurité nationale, de la sûreté publique, de l’ordre public ou pour protéger la santé ou la moralité publique, ou les droits et les libertés des autres ».

En l’espèce, toute manifestation publique a été interdite sur toute l’étendue du territoire du département d’Abidjan, en vertu de l’arrêté n°093/PA/CAB du 10 octobre 2025 portant interdiction de toute marche le samedi 11 octobre 2025.

Dans son communiqué, le ministre a rappelé que la « participation à toute manifestation interdite constitue un comportement prohibé par la loi pénale et puni, à ce titre, par les articles 197 et 200 du Code pénal ».

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