Tensions en Côte d’Ivoire : prison ferme pour 26 manifestants

En Côte d’Ivoire, les condamnations ont commencé pour les personnes interpellées lors de la marche interdite du samedi 11 octobre 2025. Jeudi dernier, 32 personnes ont été jugées pour « troubles à l’ordre public ». Vingt-six d’entre elles ont écopé d’une peine de trois ans de prison ferme.
Côte d’Ivoire : la justice frappe des manifestants du Front Commun
La justice a condamné 26 personnes à une peine de prison ferme pour « troubles à l’ordre public ». Elles ont été arrêtées lors des marches lancées par le Front Commun contre la candidature du président Alassane Ouattara et le rejet des dossiers de candidature de Tidjane Thiam et Laurent Gbagbo.
Poursuivis pour les mêmes faits, deux autres prévenus ont écopé de trois ans assortis de sursis et quatre prévenus ont été relaxés. Me Roselyne Serikpa, avocate de la défense, a indiqué que la plupart des prévenus « se sont retrouvés au mauvais endroit au mauvais moment ». Ceux-ci n’étaient pas en réalité venus participer à la marche. Ils allaient vaquer tranquillement à leurs occupations quotidiennes.
Le Procureur de la République a annoncé environ 700 interpellations depuis le début des marches. Selon le magistrat, des éléments montrent qu’il ne s’agit pas simplement de marches. Il soupçonne des faits de terrorisme et promet de frapper fort.