Afrique : l’économie menacée, prédit la BAD

Juillet 8, 2025 - 11:30
Afrique : l’économie menacée, prédit la BAD
Afrique Économie

L’Afrique tend vers une croissance économique moins satisfaisante. Ceci d’après le résultat des échanges commerciaux de l’année 2024. Mais la continuité de cette tendance économique reluisante est menacée. Une menace liée à plusieurs raisons comme les conflits régionaux, le changement climatique et surtout les tensions commerciales à l’échelle internationale.

Afrique : l’économie peine à trouver un chemin stable

Par le biais d’une bonne stratégie de développement des échanges commerciaux, l’économie de l’Afrique a pu trouver un chemin. Ce dernier lui permettant de connaître une ascension fulgurante. Ainsi, d’après la BAD, ce développement économique est plus observé lors de l’année 2024 où l’augmentation du Produit Intérieur Brut est passée de 3,0 % à 3,3 %. Une nette progression liée à la fermeté des dépenses publiques et de la consommation privée. En effet, le résultat de l’année 2025 devrait être plus reluisant que l’année 2024, mais ce dernier est fragile et menacé par plusieurs facteurs.

Des facteurs comme des tensions commerciales mondiales liées à la loi de paiement de 10 % de douane imposée par les USA, la dépréciation des monnaies nationales et le coût élevé de la dette, les conflits régionaux et l’incertitude mondiale qui devient de plus en plus croissante, sans oublier les dégâts du changement climatique sur le continent africain.

En outre, la prédication de la BAD sur la fragilité de la progression de l’économie de l’Afrique est liée aux conflits commerciaux croissants instaurés par les USA avec les droits de douane, sans oublier les mesures de restrictions de partenariat commercial. Une tendance entraînant un doute général dans les échanges commerciaux sur le continent avec leurs partenaires majeurs (États-Unis) dont le bénéfice des échanges (5 %) pourrait se transformer en dette par le droit de douane qui s’élève à 10 %.

A lire aussi : Eswatini dans les grâces de la BAD

Cependant, avec tous ces facteurs qui menacent la croissance de l’économie du continent, la BAD (Banque Africaine de Développement) avec à sa tête le Mauritanien Sid Ould Tah a revu à la baisse les projections de l’économie de l’Afrique en 2025 et 202. Ainsi, autrefois évaluée à une progression de 3,9 % en 2025 et 4,0 % en 2026, une réduction de 0,2 et 0,4 point respectivement a été effectuée par la BAD. Néanmoins, bien que des facteurs négatifs menacent la progression de l’économie, certaines régions du continent, notamment un certain nombre de pays, doivent travailler pour une croissance supérieure à 5 % en 2025.

Un résultat obligatoire pour pallier aux problèmes de la pauvreté pour un développement inclusif. En outre, les pays comme L’Éthiopie, le Niger, le Rwanda et le Sénégal, de même que les régions telles que l’Afrique de l’Est et l’Afrique de l’Ouest, pourront avoir une économie émergente dépassant 7 %. Une évolution issue de leurs activités comme les infrastructures et l’agriculture, ainsi que sur le renforcement du commerce régional (région de l’Est), la production pétrolière et gazière, et la valorisation de la production agricole (région de l’Ouest).

A lire aussi : Rwanda : la BAD finance un projet historique

Par ailleurs, bien que l’existence des doutes et des situations compromettant le développement de l’économie du continent, la BAD pense que la croissance de l’économie de l’Afrique pourrait être au-dessus de celle mondiale. En effet, le cortège de fonds de l’Afrique demande le développement et la résilience macroéconomique afin d’affermir les acquis et de diminuer durablement les inégalités.