Algérie : que risquez-vous avec la cryptomonnaie ?


L’Algérie s’inscrit dans une nouvelle dynamique en ce qui concerne les cryptomonnaies. Récemment, le pays de l’Afrique du Nord a officiellement interdit l’utilisation de cette monnaie numérique. Une décision promulguée par une loi en bonne et due forme.
Algérie : que dit la loi sur les cryptomonnaies ?
La position de l’Algérie face à l’utilisation des cryptomonnaies est radicale et à la limite irréversible. Le gouvernement du pays de l’Afrique du Nord interdit, sous toutes ses formes, l’utilisation et l’usage de cette monnaie numérique. Elle a été rendue officielle à travers la révision de la loi contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. On parle avec précision de l’article 6 bis, intégré dans la loi n°25-10.
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Au regard de cette loi, notamment à son article 6 bis, la détention, l’achat, l’usage, la vente et/ou la promotion des activités de cryptomonnaies sont considérés comme des délits de crimes passifs d’une sanction. Une personne coupable de l’un de ces désormais considérés délits est susceptible de 2 mois à 1 an de prison. Plus loin, elle paiera des amendes allant à 1 000 000 de dinars algériens (environ 7 400 USD).
En banissant les cryptomonnaies, l’Algérie ferme la porte à toute innovation financière basée sur le numérique. Le pays rejoint ainsi le cercle restreint des nations ayant opté pour la répression vis-à-vis de ces monnaies en ligne comme moyens d’investissement ou de paiement. Il s’agit, entre autres, de la Chine, de l’Égypte, et du Bangladesh.