Côte d’Ivoire : l’opposition se retire de la rentrée parlementaire

Oct 2, 2025 - 11:20
Oct 2, 2025 - 12:11
Côte d’Ivoire :  l’opposition se retire de la rentrée parlementaire

En Côte d’Ivoire, une partie de l’opposition maintient ses griefs contre le processus électoral en cours. Ce mercredi 1 octobre 2025, les députés des groupes parlementaires PDCI-RDA, PPA-CI ainsi que les députés non-inscrits ont posé un acte de mécontentement à la cérémonie officielle de la rentrée parlementaire.

Côte d’Ivoire : les députés de l’opposition boycottent la rentrée parlementaire

A quelques semaines de l’élection présidentielle, l’opposition maintient la pression. Elle dénonce une élection exclusive et exige un dialogue politique visant à intégrer tous les acteurs exclu. Cette revendication est portée à l’Assemblée nationale par les députés membres du PDCI-RDA, du PPA-CI et trois parlementaires non-inscrits (Pascal Affi N’Guessan, Assalé Tiémoko et Djè Bi Djè Olivier).

Ce mercredi, ils ont exprimé leur mécontentement en se retirant de la cérémonie de la rentrée parlementaire. Dans une déclaration commune, ces parlementaires ont fait savoir « leur profonde désapprobation face à la conduite calamiteuse » du processus électoral. C’est donc en signe de protestation qu’ils ont décidé de déserter l’hémicycle.

Cette décision, lourde mais impérative vise à alerter l’opinion nationale et internationale sur le fait que le régime RHDP refuse obstinément de créer les conditions d’une Paix durable et d’une indispensable Cohésion sociale nécessaires à la consolidation de l’unité de notre jeune Nation la Côte d’Ivoire.

Ils accusent le régime d’être derrière les décisions d’exclusion. Ces agissements, selon les députés de l’opposition, mettent « gravement en péril l’unité nationale » et ouvrent « la voie à des lendemains incertains ». Les députés mécontents dénoncent une violation répétée de la Constitution et s’engagent à combattre aux côtés du peuple par tous les « moyens strictement démocratiques ».

De son côté, le régime assure qu’il n’est nullement responsable du rejet des dossiers de candidature de certains opposants. Les partisans du pouvoir en place brandissent l’indépendance de la justice et des différentes institutions impliquées dans l’organisation des élections en Côte d’Ivoire.