Le Sénégal se dote d’un nouveau Code des investissements
Le Sénégal engage une nouvelle étape de sa politique économique avec l’adoption d’un code des investissements révisé en profondeur. Présenté ce lundi à l’Assemblée nationale, ce texte succède à celui de 2004. Il propose une série de réformes qui visent à accroître l’attractivité du pays auprès des investisseurs nationaux.
Sénégal : le Code des investissements fait peau neuve
Au nombre des principales innovations figurent :
- l’élargissement des secteurs d’activité éligibles;
- la digitalisation des procédures administratives;
- une redéfinition des garanties accordées aux investisseurs.
Dans le nouveau code, un accent particulier est mis sur la facilitation de l’accès au foncier ainsi que la promotion des investissements à l’intérieur du pays, conformément à la politique de la territorialisation prônée par l’Etat.
Par ailleurs, le texte introduit des régimes fiscaux et douaniers dérogatoires, assortis de dispositifs incitatifs pour les entreprises qui respectent certains critères stratégiques. Les investisseurs bénéficieront des avantages significofactifs tels que :
- la suspension de la TVA sur les acquisitions locales liées au projet;
- l’exonération des droits de douane sur les équipements de production;
- et des crédits d’impôt pendant la phase d’exploitation.
Au-delà des avantages fiscaux, le nouveau code met l’accent sur le contenu local, le développement du secteur privé national , la création d’emplois et les investissements durables. En outre, il garantit une égalité de traitement entre investisseurs locaux et étrangers, renforçant ainsi la sécurité juridique des projets.
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A travers cette réforme, le gouvernement sénégalais espère dynamiser l’économie et attirer davantage de capitaux. Fixé pour les 7 et 8 octobre, le prochain Forum Investir au Sénégal servira de vitrine pour présenter ce nouvel arsenal aux partenaire économiques et financiers
