Des raffineries bientôt mises en vente, le Nigeria vers sa chute ?


Les raffineries publiques de pétrole du Nigeria s’enfoncent dans le néant de jours en jours. Ceci bien que les autorités remuent ciel et terre pour les ramener sur une bonne performance de capacité de production. En revanche, malgré un lourd investissement pour la modernisation technologique, ces dernières rencontrent de plus en plus de défis entraînant à une fermeture répétée.
Nigéria : plusieurs milliards USD en fumée dans les raffineries d’États
Au Nigeria, les raffineries publiques peinent à trouver leurs capacités de production de pétrole malgré les efforts financiers investis pour leur viabilité. À cet effet, une décision brusque ou un choix difficile se présente aux dirigeants de ces industries de pétrole. Ainsi, à en croire le directeur général du NNPC (Nigerian National Petroleum Company), Bayo Ojulari, plusieurs milliards de dollars financés par le gouvernement fédéral (1,5 milliards USD) et le Conseil Exécutif fédéral (1,48 milliards USD) pour la réhabilitation et la modernisation technologiques de ces raffineries n’ont pas porté leurs fruits.
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Or, l’objectif de ces investissements financiers consiste à améliorer la capacité de production, mais cet objectif semble ne pas être atteint à cause des défis persistants à relever, conduisant à des fermetures répétées pour maintenance. Ceci parce que les technologies installées n’ont pas porté leurs fruits, bien que l’investissement du FEC ait permis l’installation de nouvelles machines qui, à leur tour, n’ont rien produit.
Par ailleurs, pour ne pas tout perdre, un examen d’évaluation est mis sur pied afin d’envisager une quelconque mise en vente de ses industries de production de pétrole ou de revoir dans quelle mesure l’investissement pourrait être bénéfique. Toutefois, une décision doit être prise, ceci au vu du doute exprimé par Aliko Dangote sur la praticabilité ou la production de ces raffineries publiques (Port Harcourt, Warri et Kaduna).