Ethiopie : Taye Atske Sélassié honore son engagement au G25
L’Éthiopie s’est lancée dans les démarches pouvant l’amener à honorer son engagement pris lors du sommet de G25 en février dernier. Un respect d’engagement qui contribuera à la consolidation de sa place de leader dans le secteur de l’agriculture notamment la production du café.
Ethiopie, une nouvelle dynamique de production en vue pour 2025/2026
Plusieurs réformes ont été prises et mises en place par le gouvernement de l’Éthiopie pour une hausse significative de la production de café. Une hausse qui participera à l’augmentation des recettes de l’État et celle des acteurs du domaine. Premier pays leader africain dans la production de café, l’Éthiopie maintient sa place de leader dans le domaine. Ainsi, à en croire le rapport du Département américain de l’agriculture (USDA) en ce qui concerne le marché du pays, la campagne de production de café 2025/2026 enregistrera une hausse de 9 % par rapport à celle précédente. Un taux qui va donner 11,56 millions de sacs, pour 694 000 tonnes.
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Par ailleurs, cette augmentation de production du café attendue n’est pas le fruit du hasard. Ce résultat est le fruit d’un plan de régénération des plantes vieilles et de la plantation de nouvelles plantes de différentes variétés. Et sur un vaste terrain de 450 000 hectares. De même les acteurs de la production (Caféiculteurs) ont aussi changé de stratégie en taillant les plantes déjà vieilles. Cette stratégie appelée stumping consiste à booster la production. Cette bonne performance
En outre, cette production significative attendue permettra à l’Éthiopie d’enregistrer une croissance moyenne de production de 2,83 % chaque année pour les trois dernières années avec cette nouvelle campagne 2025/2026 qui s’annonce. La continuité de cette dynamique de production de café aiderait le pays à atteindre son objectif et d’honorer également sa promesse tenue lors du 3ème sommet du G25 sur le café en Afrique. Une promesse qui consiste à augmenter la production du café sur le plan mondial à 20 % en cinq ans (2030) dépassant les 11 %.
