Côte d’Ivoire : le gouvernement  réagit à l’annulation de la marche du Front commun

Juillet 31, 2025 - 12:10
Juillet 31, 2025 - 14:01
Côte d’Ivoire : le gouvernement  réagit à l’annulation de la marche du Front commun

Ce mercredi 30 juillet 2025, le gouvernement ivoirien a justifié l’interdiction de la marche annoncée par la coalition d’opposition PDCI-PPACI. Elle évoque des impératifs sécuritaires liés aux préparatifs de la fête nationale du 7 août à Bouaké. 

Côte d’Ivoire – Annulation de la marche du front commun : le gouvernement réagit

A en croire le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, la décision du préfet d’Abidjan fait suite à une rencontre avec les organisateurs. Au cours de cette dernière, plusiuers point de vigilance ont été soulevés. Il a notamment cité la mobilisation des forces de l’ordre pour le défilé national et la sécurisation de la vielle de Bouaké qui devrait accueillir une forte affluence. 

Le gouvernement affirme qu’il est toujours prêt à discuter. Comme l’a expliqué M. Coulibaly, « Une alternative a été proposée : organiser un rassemblement dans un lieu fermé ». Il a aussi insisté sur le fait que cela ne remettait pas en cause la liberté d’expression. Il a rappelé qu’une partie du parcours de la marche prévue se déroule au même moment que des événements importants, comme l’AfroBasket féminin. Cela demande beaucoup de forces de l’ordre pour assurer la sécurité.

Le porte-parole a insisté sur le fait que l’interdiction relève d’une mesure administrative qui a pour objectif de préserver l’ordre public et la sécurité des citoyens. Le préfet d’Abidjan Andjou Koua, a émis un arrêté formel interdisant la marche prévue le 2 août par le front commun, composé du Parti des peuples africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) et du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).

La coalition avait donné aux autorités l’information selon laquelle, elle a l’intention d’orgniser une marche pacifique, au départ du carrefour Solibra à Treichville  jusqu’à la Place de la République au Plateau. L’objectif était clair :  réclamer des élections inclusives et la réinscription sur les listes électorales des leaders Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam.