El. Mondial 2026 : Emerse Faé dans l'histoire du football ivoirien

Victorieuse 3-0 du Kenya mardi au Stade Olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé, à Abidjan, la Côte d’Ivoire s’est ainsi qualifiée pour la Coupe du monde 2026 après 12 ans d’attente. Le tout, sans aucun but encaissé (10 matchs, 7 victoires, 3 nuls), imitant ainsi la Tunisie.

Adjoint de Jean-Louis Gasset, l'ancien international ivoirien a pris les rênes de l'équipe nationale après le limogeage du technicien français. Après avoir conduit les ivoiriens au sacre continental, Faé a gardé la confiance des dirigeants de la Fédération ivoirienne de football qui l'ont confirmé.

Dans la foulée, il a pris part à 8 matches sur le banc des Eléphants pour un bilan de 6 victoires et deux nuls. Sous sa houlette, les ivoiriens ont fini deuxième meilleure attaque (25 buts) et co-meilleure défense avec la Tunisie (0 but encaissé).

Avant lui, seuls trois stratèges avaient pu qualifier l’équipe. Le Français Henri Michel était l’artisan de la qualification historique avec Didier Drogba et compagnie en 2006. Vahid Halilhodzic avait décroché un deuxième billet de rang trois ans plus tard avant qu’un autre Français en la personne de Sabri Lamouchi ne signe le troisième d’affilée en 2013.

Au-delà de la Côte d’Ivoire, cette qualification a une résonance continentale. Elle illustre la montée en puissance des entraîneurs africains, longtemps éclipsés par la présence d’entraîneurs étrangers sur les bancs des grandes sélections.

Avec son humilité et sa rigueur tactique, Faé prouve que le savoir-faire local peut rivaliser avec les meilleures écoles du monde.

Il rentrera encore plus dans l'histoire s'il parvient à être sur le banc lors de la phase de groupes en 2026.