Le MLPC exige la libération des leaders de la société civile arrêtés à Bangui.


Une marche pacifique interdite à Bangui, vire à des arrestations. A l’appel de plusieurs Associations Centrafricaines, une marche pacifique est organisée ce 27 juin 2025 à la mémoire des victimes du drame du lycée Barthélémy Boganda de Bangui. Cette manifestation est finalement soldée, par une dispersion et des arrestations dans le rang des leaders de la société civile.
Dans un communiqué signé ce 28 juin 2025, le parti MLPC estime que ces arrestations et la gestion que fait le Gouvernement de ce drame du lycée Barthélémy Boganda, « donnent à suffisance la preuve du peu d’intérêt de Touadéra pour la vie des Centrafricaines et des Centrafricains dont il est pourtant le premier garant de la sécurité ».
Le MLPC explique, que parmi les principaux leaders de la société civile Centrafricaine arrêtés, se trouvent « Gervais Lakosso, Crescent Béninga, Fernand Mandé Ndjapou, Paméla Déron, entre autres ».
Dans le communiqué consulté par Afrique-sur7, le MPLC explique qu’il n’exige rien de moins que « la libération immédiate et sans conditions des leaders de la société civile arrêtés » en Centrafrique. Le parti, dans le même communiqué, « réitère l’impératif de l’ouverture urgente d’une enquête judiciaire » suite au drame du lycée Barthélémy Boganda. Pour le MLPC, cette enquête permettra à ce que « les responsabilités soient situées d’une part, et les conclusions rendues publiques d’autre part ».
La marche pacifique du 27 juin 2025, est initiée suite l’explosion d’un transformateur électrique au centre des épreuves écrites du Baccalauréat du Lycée Boganda à Bangui. Le drame avait occasionné des morts, et plusieurs blessés parmi les candidats. Un deuil national de trois (3) jours, a été observé en Centrafrique.