Togo : le gouvernement arrête des jeunes critiques

Sep 5, 2025 - 10:20
Togo :  le gouvernement arrête des jeunes critiques
Togo

Depuis le mois de juin, plusieurs jeunes togolais ont été enlevés dans des conditions peu claires selon des témoignages recueillis auprès de leurs proches et camarades. Parmi eux, figure Chimène Akou Apevon, juriste de profession, mariée et mère d’une fillette de 4 ans. 

Togo :  plusieurs jeunes critiques du gouvernements arrêtés

A la date du 28 août, Chimène Apévon a été interpellée par des agents civils alors qu’elle regagnait son domicile après le travail. Le 2 septembre, soit trois jours plus tard, elle a été placée sous mandat de dépôt et transférée à la prison civile de Lomé.  

En effet, les chefs d’accusations retenus contre elle par les autorités judiciaires sont les suivants :  troubles aggravés à l’ordre public, incitation à la violence, atteinte à la sûreté de l’Etat et tentative de déstabilisation des institutions. 

Le même jour,  le secrétaire générél Abel Yawo Atitso a été interpellé  à son lieu de travail. Abdoul Zoulkaneini Lamboni, membre de la SEET a également échappé à des tentatives d’enlèvement. Sa famille a donné la confirmation de son interpellation et de sa détention dans un lieu non révélé. 

A ces cas, s’ajoutent ceux d’Armand Agblèzè et Oséi Agbagno, arrêtés le 21 août dernier et toujours détenus. En commun, ils sont tous accusés de participer à des activités qui ont pour objectif de troubler l’ordre public. 

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Pour l’instant le gouvernement est resté silencieux sur ces arrestations. Aucune réaction officielle n’a été donnée ni sur les conditions de détention ni sur les étapes à venir de la procédure.