Touadéra est-il visé par une plainte auprès de la CPI ?  On vous explique tout ! 

Oct 17, 2025 - 14:00
Touadéra est-il visé par une plainte auprès de la CPI ?  On vous explique tout ! 
Touadéra

Faustin-Archange Touadéra, va- t-il finir son mandat à la CPI ?  A ce stade, rien n’est sûr. Et pour preuve, la Cour Pénale Internationale (CPI), n’a pas encore confirmé et communiqué officiellement sur le dépôt de la requête, examiné les charges et éventuellement, procédé à l’ouverture d’une enquête préliminaire sur les faits reprochés au Président Centrafricain. 

Les faits pourraient être considérés comme « un poison d’avril » si, on n’était pas en novembre.  Tout est parti, de plusieurs rumeurs sur les réseaux sociaux. Des rumeurs qui ont fini, par prendre une tournure officielle.  A l’initiative de cette plainte, selon nos confrères de RFI ayant accédé au dossier, se trouvent « Les 12 apôtres », un groupe de militants de la diaspora centrafricaine hostiles au pouvoir et récemment constitués en association.

Le cabinet de l’avocat canadien Philippe Larochelle, explique RFI, détaille dans ce dossier déposé à la CPI, des actes commis « contre la population civile dans le cadre d’une politique d’État » mise en place, selon lui, par les autorités de Bangui et leurs supplétifs russes dans le but de maintenir le président Touadéra au pouvoir en Centrafrique.

Tout cela, explique Philippe Larochelle et selon nos confrères, «en contrepartie de la mainmise du Groupe Wagner sur l’exploitation des gisements miniers » en Centrafrique. À la tête de cette association des centrafricains, indique RFI, Rodrigue Maïte, activiste bien connu sur les réseaux sociaux, virulent envers les autorités de Bangui.

Ce dernier est la cible depuis le 1er juillet dernier, expliquent nos confrères, d’un mandat d’arrêt international émis par la justice centrafricaine pour « injures, diffamation, offense par des publications sur les réseaux sociaux, incitation à la haine contre les Autorités Publiques ou Étatiques, diffusion de fausses informations de nature à troubler l’ordre public et association de malfaiteurs ».

Une source officielle centrafricaine, dont les propos sont rapportés par RFI, estime que ce document n’a « aucune valeur », qu’il n’est « ni une plainte, ni une saisine au sens juridique ». Aussi, qu’il n’implique « aucune enquête » et que le bureau du procureur reçoit « des centaines de communications de ce type chaque année ». D’après nos confrères, cette source y voit « une expression politique » dans le contexte pré-électoral de décembre 2025.