Burkina Faso : la BAD alloue un budget pour l’entrepreneuriat


La BAD (Banque Africaine de Développement) en collaboration avec le pays des hommes intègres (Burkina Faso) s’unissent pour le développement et la croissance de l’entrepreneuriat des jeunes. Et ce notamment des jeunes en milieu rural dont le soutien et le financement aux projets de ces derniers sont en manque.
BAD : 13,62 millions d’euros pour la 3ème phase de l’entrepreneuriat au Burkina Faso
La BAD, dans sa nouvelle mission, prime sur l’indépendance financière des jeunes en Afrique. Une mission et un projet déjà mis sur pied au Burkina Faso à l’endroit des jeunes en milieu rural. Ainsi, après les deux premières phases, l’institution financière africaine avec le Burkina Faso donne une chance aux n’ayant pas participé aux deux premières phases de bénéficier des formations dans des domaines stratégiques avec financement. Ceci par le biais de la troisième phase du programme d’incubation du Projet d’appui à l’emploi des jeunes et au développement des compétences en milieu rural (PADEJ-MR).
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En effet, ce programme avec un financement de 13,62 millions d’euros par la BAD a pour but de faire la promotion de l’indépendance économique et sans oublier la résilience chez les jeunes en milieu rural avec l’entrepreneuriat. Ainsi, le financement de l’institution dirigée par Sidi Ould Tah va permettre la mise en œuvre du processus d’incubation afin de donner accès aux jeunes à une formation pratique dans plusieurs domaines. Des domaines comme financier et en sauvegardes, un accompagnement personnalisé et un appui technique de proximité.
Parallèlement, la seconde vision du programme de PADEJ-MR est d’aider soixante-cinq jeunes ruraux de quatre régions du pays à monter leurs idées d’entreprises dans le secteur de l’agriculture, l’agroalimentaire, les services, l’artisanat et les nouvelles technologies. En outre, le bon déroulement et une bonne stratégie de développement du programme du projet PADEJ-MR vont aider le pays sur plusieurs plans tels que la réduction du chômage, la croissance économique. Cela motiverait également la BAD à participer d’avantage financièrement à l’entrepreneuriat des jeunes sur le continent africain.