Le Niger dissout trois syndicats de la justice


Au Niger, trois syndicats du milieu de la justice ont été dissous. L’information a été rendue officielle à travers un arrêté du ministère de l’intérieur, le général Mohamed Toumba. Des magistrats, agents de police et personnel technique sont impliqués. Le gouvernement pointe du doigt des dérives répétées qui, selon lui, empêchent le bon fonctionnement du service public. Au cours de l’année précédente, le syndicat des magistrats avait appelé l’exécutif à cesser de s’immiscer dans le judiciaire.
Le Niger décrète la dissolution des trois principaux syndicats du secteur de la justice
Sur décisions des autorités, les principaux syndicats du secteur de la justice nigérienne sont dissous. Il s’agit notamment du Syndicat autonome des magistrats (Sanam), le Syndicat des agents de justice (Snaj) et le Syndicat des cadres et des agents techniques (Syncat).
A la date du jeudi 07 août, les arrêtés ont été signé par le ministre de l’intérieur. Mais les raisons de ces dissolutions sont gardées sous silence. La télévision nationale, quant elle parle des « dérives répétées nuisant au bon fonctionnement du service public ». A en croire le garde des sceaux Alio Daouda, la justice « ne peut s’accommoder de structures mettant en avant les intérêts particuliers au détriment de l’intérêt général »
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Le Samana est un syndicat puissant. En effet, depuis sa création au début des années 1990, elle a accusé à plusieurs reprises les autorités de s’ingérer dans les affaires judiciaires. Il y’a un an, le syndicat des magistrat avait déposé un préavis de grève, finalement levé pour demander que prennent fin l’ingérence intempestives du pouvoir exécutif dans les affaire du pouvoir judiciaire