Sénégal : Madiambal Diagne arrêté en France

Oct 21, 2025 - 14:20
Sénégal : Madiambal Diagne arrêté en France
Sénégal : Madiambal Diagne arrêté en France

Visé par un mandat d’arrêt international, le patron de presse Madiambal Diagne est tombé en France. Il a été interpellé ce mardi 21 octobre 2025 à Paris. Le patron du groupe de presse Avenir Communication, éditeur du journal Le Quotidien, avait clandestinement quitté le Sénégal alors qu’il était interdit de voyager hors des frontières sénégalaises.

Madiambal Diagne tombe dans le filet de la police en France

Fin de cavale pour le journaliste et patron de presse Madiambal Diagne. Selon plusieurs sources, il a été interpellé ce mardi. L’un de ses avocats a confirmé l’information. Le mandat d’arrêt a été émis par la justice sénégalaise le 26 septembre 2025 et validé par Interpol. C’est désormais une bataille judiciaire qui commence, par la demande d’extradition que le Sénégal va logiquement formuler.

Il a quitté le pays alors qu’il était attendu à la Division des investigations criminelles (DIC) dans un dossier de transactions financières suspectes portant sur plus d’un milliard de francs CFA. Le dossier a été révélé par un rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF).

A lire aussi : Sénégal : la famille et le marabout de Madiambal Diagne déposés en prison

Interdit de quitter le territoire national alors qu’il s’apprêtait à se rendre en France, Madiambal a pris le maquis via la Gambie le 24 septembre. Dès son arrivée en France, il a réagi au mandat d’arrêt : « Je prends note de l’annonce d’un mandat d’arrêt international émis contre moi. Je rappelle que c’est moi-même qui ai informé de ma présence en France et de mon prochain retour au Sénégal. J’affirme qu’avant l’exécution d’un tel mandat, je me présenterai à la justice de mon pays », a-t-il écrit sur X.

Sauf que le patron de presse ne s’est jamais présenté de lui-même. Dans la foulée, son épouse, deux de ses enfants et son marabout ont été tous arrêtés et inculpés. Placés sous mandat de dépôt, ils sont poursuivis pour « association de malfaiteurs », « escroquerie portant sur des deniers publics » et « blanchiment de capitaux commis par un groupe criminel organisé ».