AES : la solution de Choguel Maïga avec la CEDEAO


Choguel Maïga, ancien ministre du Mali, un pays de l’AES, instaure un esprit de dialogue. Ceci dans le but d’apaiser la tension géopolitique qui existe entre la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest. Une tension diplomatique liée au retrait des pays du Sahel.
Dialogue entre l’AES et la CEDEAO pour une paix régionale
AES, à travers Choguel Maïga s’invite à une discussion pour la préservation des ressources régionales. En effet, depuis près de deux ans, une tension géopolitique s’est installée en Afrique. Cette dernière a entraîné le retrait de trois pays (Mali, Burkina Faso et le Niger) de la CEDEAO, formant une autre instance nommée AES (Confédération des États du Sahel).
Cette situation de retrait entraînant une discorde entre les pays du Sahel et la CEDEAO sur le plan commercial, jouant sur le développement économique du continent en général et de la région ouest-africaine en particulier, ainsi que sur le plan sécuritaire, etc. Une situation qui a amené la CEDEAO à une discussion de terrain d’entente, en commençant par une feuille de route pour aboutir à un régime démocratique. Mais malheureusement, cette dernière n’a pas abouti. Ce qu’a interpellé Choguel Maïga, qui demande un dialogue entre les deux institutions pour la préservation des ressources de la région.
En demandant cette coopération de paix entre les deux institutions, l’ex-premier ministre du Mali condamne plutôt les sanctions de l’institution Ouest-Africaine vis-à-vis de l’AES. Ce dernier déplore également l’infiltration et la présence des chefs occidentaux dans les décisions de la CEDEAO. De même, Choguel Maïga souligne aussi que le retrait des trois pays n’est pas une rupture mais plutôt qu’une divergence de vision.
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Par ailleurs, une coopération ou une entente s’installe entre les deux parties. Cette dernière est issue de la réunion qui a lieu le 22 mai entre les acteurs du Sahel et ceux de la CEDEAO. Ainsi, à l’issue de ce dialogue, il ressort une préservation des acquis sur la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace ouest-africain.
En plus, un accord de principe lié à la politique, à l’économie et à la sécurité a été pris dans un accord de principe conclu. Pour finir, le ministre demande à la CEDEAO de revoir l’importance de l’intégration économique tout en mettant en place des institutions capables de détecter les défis à relever dans la région, notamment les coûts logistiques, les barrières commerciales ou les échanges intra-communautaires.