Côte d’Ivoire : mort d’un Camerounais, le ministre de la Santé disculpé

Le parquet d’Abidjan en Côte d’Ivoire  a formellement réfuté les accusations qui visent le ministre de la Santé. Ce dernier est accusé sur Facebook d’être impliqué dans le décès suspect d’un ressortissant camerounais. Les autorités parlent d’un malaise sans lien avec le ministre , dénonçant une rumeur infondée et propagée sur les réseaux sociaux. 

Côte d’Ivoire – Mort d’un ressortissant camerounais : le parquet d’Abidjan dément toute implication du ministre de la Santé

Dans un communiqué publié ce 21 juillet 2025, le Procureur de la République près le Tribunal de Première Instance d’Abidjan a réfuté les allégations diffusées en lignes. Celles-ci visent  Pierre N’gou Dimba, ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture Maladie Universelle. L’affaire trouve ses origines dans une publication Facebook du 9 juillet, dans laquelle un certain Traoré Souleymane, alias « Souley de Paris B.52 », affirme que Jean-Paul Atchouda, de nationalité camerounaise, aurait été assassiné au domicile du ministre. Une plainte a été déposée le 18 juillet.

Mais contre toute attente, l’enquête du parquet contredit cette version.  Jean-Paul Atchouda officiait comme garde du corps auprès de Sangaré Ismaël, fils de l’ex-ministre de la Santé, Mme Ouattara Assana, épouse Sangaré. Il serait décédé des suites d’un malaise survenu dans le cadre de ses fonctions et non au domicile du minitre.

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Ce démenti judiciaire fait écho à celui publié dès le 10 juillet par le ministère de la Santé. Le ministère avait dénoncé des « fake news quelque peu fabriquées dans le but de nuire à l’image du ministre » et assuré que Pierre N’gou Dimba « n’a jamais eu de garde du corps camerounais ». Il annonçait également des poursuites contre les auteurs de cette désinformation.

Le ministère de la Santé de Côte d’Ivoire a déjà dit le 10 juillet que les rumeurs contre le ministre Pierre N’gou Dimba étaient fausses. Le ministère a affirmé que ces fausses informations avaient été inventées pour nuire à l’image du ministre. Il a aussi précisé que le ministre n’a jamais eu de garde du corps camerounais.

Pour cette raison, le ministère a annoncé qu’il allait poursuivre en justice les personnes qui ont répandu ces fausses nouvelles.