Décès d’Alino Faso à Abidjan : réaction musclée du Burkina Faso

Juillet 28, 2025 - 16:30
Juillet 28, 2025 - 17:03
Décès d’Alino Faso à Abidjan : réaction musclée du Burkina Faso

Quelques heures après l’annonce du décès d’Alino Faso, les autorités burkinabè ont réagi. La chargée d’affaires de l’ambassade de la Côte d’Ivoire à Ouagadougou a été convoquée par le ministre burkinabè des Affaires étrangères qui a envoyé un message fort à Abidjan.

Décès d’Alino Faso à Abidjan : le Burkina Faso veut savoir ce qui s’est réellement passé

La triste nouvelle est tombée hier dimanche 2027 juillet 2025. Par un communiqué datant du même jour, le Procureur de la République près le tribunal de première d’Abidjan a annoncé la mort de l’activiste burkinabè par suicide. Le Burkina Faso désapprouve la méthode des autorités ivoiriennes et exige que la lumière soit faite.

Pour le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, « Il y a beaucoup de mépris, un manque d’égard et de courtoisie pour les autorités et le peuple burkinabè, et ça l’est encore plus pour la famille du défunt qui découvre une nouvelle aussi douloureuse sur les réseaux sociaux ». Il a confié que les autorités burkinabè n’ont pas été officiellement notifiées du décès de l’activiste.

Karamoko Jean Marie Traoré a indiqué à la Chargée d’affaires de l’ambassade de la Côte d’Ivoire que les burkinabè veulent recevoir le corps de leur compatriote. Il a donc exigé le rapatriement du corps. « Etant donné qu’il a été déchu de la nationalité ivoirienne, il reste un Burkinabè et nous voulons recevoir le corps de notre compatriote ici au Burkina Faso », a-t-il indiqué.

Pour rappel, Alain Christophe Traoré était en détention provisoire pour « intelligence avec des agents d’un Etat étranger de nature à nuire à la situation militaire ou diplomatique de la Côte d’Ivoire ou à ses intérêts économiques essentiels, « complot contre l’autorité de l’Etat, diffusion de nouvelles fausses de nature à entraîner une atteinte au moral de la population », « rassemblement des renseignements de nature à nuire à la Défense nationale dans l’intention de les livrer à un Etat étranger et espionnage ».