Ghana : pourquoi la banque centrale réduit son taux directeur ?
Au Ghana, les institutions bancaires ayant recours à la banque centrale du pays auront désormais un accès facile aux crédits. Une facilité de prêt liée à la diminution du taux directeur de la Banque centrale du pays.
Ghana : la banque centrale annonce une réduction de 28 à 25% du taux directeur
La Banque centrale du Ghana a posé un acte plus ou moins ouvert donnant un accès libre d’emprunt pour les autres banques du pays. Ainsi, avec la baisse constante de l’inflation qui frappait le pays à cause des dettes, l’institution centrale a chuté son taux directeur de 28 à 25 % soit une diminution de 300 points de base. Une mesure prise en fonction du recul effectué par l’inflation. Cette dernière a enregistré une chute d’environ 5 % soit 13,7 % en juin, contre 18,4 % en mai.
Une première depuis 4 années déjà, c’est-à-dire depuis décembre 2021. Par ailleurs, cette historique prise par la banque centrale ne profite que seulement aux autres institutions financières, mais aussi aux petites et moyennes entreprises, et aux personnes lambda qui font recours aux crédits pour le développement et la croissance de leurs activités et entreprises au Ghana. Ceci en ce sens que l’accès aux crédits auprès des petites institutions financières du pays sera facile avec un taux d’intérêt moins coûteux.
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Toutefois, la recrudescence de l’inflation s’observe également sur le prix des indispensables de la population du Ghana. Il s’agit des produits alimentaires, des transports, des vêtements et des chaussures. Une situation économique du Ghana qui semble être apaisée depuis l’arrivée du président John Mahama Dramani. Cet apaisement tout de même ravit le cœur de Johnson Asiama, gouverneur qui a salué la promotion du cadre macroéconomique.
Ce dernier affirme que la chute de l’inflation est liée à la maîtrise de la politique monétaire rigoureuse. En revanche, cette baisse de l’inflation est aussi liée à la hausse de la valeur de la monnaie du Ghana, le cedi, à 40 % contre le USD. Cette montée de valeur pourrait être accrochée à la hausse des exportations et à la résilience des réserves. Parallèlement, le Fonds Monétaire International a apprécié les efforts du président John Mahama, ceci en termes de réformes économiques et de restructuration.
