Le football Ivoirien a une nouvelle cellule de réflexion

Cissé Souleymane (RCA), Hamza Gamal (FC OSA), Coulibaly Rassoul (ISCA), Koffi Jean Jacques (Schadrac FC), Traoré Hamed Mamadou (Leader Foot Académie), Jean Marc Guillou (JAC Angré), Dia Mamadou (LYS Sassandra)… Ce sont les premières silhouettes de la CRFFI qui, au-delà des hommes a révélé les idées qui soutiennent leur initiative. A ce jeu, c’est Hamza Gamal qui a planté le décor. « Cela fait 9 mois que nous rencontrons pour échanger autour de notre bien commun afin de trouver des solutions aux maux qui nous rongent aujourd’hui », a-t-il déclaré avant de laisser Cissé Souleymane aller en profondeur quant à l’objet, les ambitions et les méthodes du nouveau courant.
« Plus qu’une une simple instance, la CRFFI est le symbole d’un engagement profond : celui d’ouvrir une nouvelle ère pour notre sport roi. Une ère de refondation, de rigueur et d’ambition collective », a indiqué le Président du Racing Club d’Abidjan Yopougon. Cela passe par « un diagnostic complet du football ivoirien pour comprendre où nous en sommes réellement » en vue de « faire émerger une vision partagée de l’avenir ». Et cette vision serait de permettre de tendre vers « un football ivoirien moderne, transparent dans sa gouvernance, ambitieux dans ses résultats, et profondément connecté à ses supporters ».
Si l’objectif principal de la CRFFI est de repenser en profondeur le modèle du football ivoirien, elle se refuse d’être un « GX bis » ou une force d’opposition au Comité Exécutif de la Fédération Ivoirienne de Football actuellement dirigé par Idriss Yacine Diallo. Pas question donc d’évoquer la prochaine élection à la présidence de la FIF. Au contraire, « sur la base du diagnostic, nous formulerons des recommandations stratégiques, avec un calendrier clair. Il ne s’agit pas seulement d’identifier les problèmes, mais de proposer des solutions concrètes, réalistes et mesurables », à la FIF à laquelle chacun des membres de la CRFFI appartient. « Pour moi l’élection à la présidence de la FIF n’est pas à l’ordre du jour », a coupé court Cissé Souleymane.
Avec cette démarche, la CRFFI entend s’inscrire dans une dynamique de transformation profonde, portée par la volonté de construire un football ivoirien plus performant, plus inclusif et plus respecté sur le continent.