Angélique Kidjo : « La musique, c’est l’ADN de l’humanité »

En 40 ans de carrière, Angélique Kidjo a séduit le monde entier.Ce mardi 29 juillet à la Villa Éphrussi de Rothschild, à Saint-Jean-Cap-Ferrat, la diva béninoise sera encore sur scène pour un concert donné dans le cadre de la troisième édition du festival des Nocturnes de la Villa. Mais avant, elle se confie.
Angélique Kidjo parle de son amour pour la musique
Avec sa voix chaude et puissante, Angélique Kidjo a su conquérir les scènes du monde entier. Lauréate de cinq Grammy Awards et icône de la musique mondiale, Angélique Kidjo sera, ce mardi 29 juillet, à la Villa Éphrussi de Rothschild, à Saint-Jean-Cap-Ferrat, pour un concert donné dans le cadre de la troisième édition du festival des Nocturnes de la Villa.
Bien avant, la chanteuse béninoise s’est exprimée au micro de Nice Matin. Elle a évoqu sa vision de la musique comme acte de résistance et son étoile sur le Hollywood Walk of Fame, à Los Angeles, prévue en 2026. « Quand j’ai commencé à écouter de la musique, mon père disait que toutes les musiques se valaient. La musique, c’est l’ADN de l’humanité. Elle naît de la nature, des cultures et des combats. Peu importe le style, ce qui compte, c’est l’émotion qu’elle porte. Aujourd’hui, avec les réseaux sociaux, notre cerveau est envahi par du vide. La musique, elle, nous reconnecte à l’essentiel, un peu comme une bouteille d’oxygène. », a-t-elle déclaré.
Revenant sur son étoile sur le Hollywood Walk of Fame, à Los Angeles qu’elle recevra en 2026, Kidjo ajoute : « C’est un honneur, mais il faut rester humble. Le vrai combat, c’est l’injustice. Comment parler de gloire quand des gens n’ont pas à manger? Moi, ça me fait plaisir, mais j’aimerais qu’on pense davantage aux uns et aux autres. On a mis fin à l’esclavage, mais on le perpétue avec le capitalisme. Des gens travaillent, mais n’arrivent pas à joindre les deux bouts. Qu’est-ce que ça dit de notre société ? La technologie vient appuyer sur nos faiblesses et nos échecs. Par la musique, on se sent plus libre et sans liberté, il n’y a pas d’art, et pas de société. »