Côte d’Ivoire : la justice veut sévir

La justice de la Côte d’Ivoire a annoncé sa décision de passer avec fermeté à l’application de la loi sur certains faits. Ces derniers sont liés aux propos diffamatoires, haineux, d’incitation à la violence ou des menaces sur les plateformes numériques. Ainsi, s’achève la récréation sur les réseaux sociaux.
Côte d’Ivoire : la justice désormais inflexible
En Côte d’Ivoire, la justice annonce la fin de la période de sensibilisation et de la mise en garde. Désormais, il n’y aura plus de tolérance pour des individus qui se livrent à des pratiques hors la loi sur les plateformes numériques. C’est ce qui ressort du communiqué du procureur de la République près le tribunal de Première instance d’Abidjan. Cette note médiatique publiée ce lundi 21 juillet 2025 intervient dans un contexte où les plaintes s’accumulent auprès du parquet, et ce, malgré les nombreuses mises en garde.
Les victimes dénoncent des propos déplacés à caractère xénophobe ou ethnique. Les menaces de mort ou de violences, sans oublier la diffusion de fausses informations, sont aussi à souligner. Les actes susmentionnés sont interdits par la loi pénale de la Côte d’Ivoire. À cet effet, la justice a déclaré qu’une poursuite judiciaire sera enclenchée de façon automatique contre les auteurs de ces actes, même en cas de mea-culpa. Les personnes résidant à l’étranger ne seront pas exclues.
« Toutes les personnes qui se rendront coupables de ces faits répondront de leurs actes devant la justice », a souligné le communiqué, qui précise que « l’impunité ne sera pas tolérée ». Pour l’heure, deux cas retiennent l’attention en Côte d’Ivoire. Il s’agit du cas de l’infirmier Tokpa Flan Japhet qui a écopé de 36 mois de prison ferme pour avoir commenté avec des propos acerbes une institution de l’État. Le second cas se prénomme Diakitê Moussa. Ce dernier a été intercepté pour avoir diffusé une vidéo où il menace de mort les partisans d’un parti politique. Il sera jugé le 22 juillet 2025.